Sans activité depuis 2012, l’ancien outil de travail de l’usine Thomson Technicolor représente, chaque année, plus d’un million d’euros en coût de fonctionnement.
Liquidée en octobre 2012, l’usine Technicolor, ex-Thomson, est aujourd’hui une coquille vide. Angers Loire Métropole avait, on s’en souvient, racheté l’ensemble de l’outil de travail pour 6 millions d’euros afin de maintenir les équipements « sur place », dans l’attente d’une (improbable) reprise. L’ancienne équipe municipale a longtemps misé sur le nouveau marché des compteurs Linky d’ERDF pour faire repartir la machine, mais on a appris en début de semaine que Grenoble avait été préféré à Angers.
400 000 euros de taxe foncière
Pendant ce temps, le bâtiment déserté du boulevard Gaston-Birgé, où travaillaient encore 350 salariés en 2012, continue de générer des frais à la charge de l’Agglo d’Angers, donc du contribuable local.
Selon des chiffres livrés ce matin par le maire d’Angers Christophe Béchu, la collectivité devra débourser un million d’euros chaque année pour l’entretien de l’équipement, dont 400 000 euros de facture de gaz et de chauffage, 95 000 euros d’électricité, 12 000 euros au titre de la note d’eau, et 15 000 pour la police d’assurance. Sans compter les impôts locaux, avec 400 000 euros de taxe foncière (dont deux facturées cette année au titre des années 2013 et 2014).
Ce matin, Christophe Béchu, maire d’Angers et également président d’Angers Loire Métropole, a jugé nécessaire « de définir une stratégie » pour alléger cette facture, beaucoup trop lourde pour un bâtiment qui ne rapporte plus rien.