Le premier match à domicile du SCO se tiendra à la toute fin du mois d’août contre Bordeaux.
Un déplacement chez un concurrent direct – Dijon – en ouverture (le 23 août), puis deux matches d’affilée à Raymond Kopa, contre Bordeaux (le 30 août) puis Reims (le 13 septembre), une confrontation à haut risque au Parc des Princes dès le 4 octobre, puis la réception du premier « gros », Lyon en l’occurrence, le 22 novembre, puis d’un second, l’Olympique de Marseille pour terminer en beauté la première phase du championnat (le 23 décembre), trois jours après le derby à La Beaujoire. Voilà, dessinés à très grands traits, les contours du calendrier qui attend le SCO d’ici à l’hiver prochain. Premier acte qui détermine très souvent le reste de la compétition : lors du précédent exercice, le groupe de Stéphane Moulin avait atteint la trêve avec un capital très confortable de 28 points, son meilleur résultat en Ligue 1 depuis 2015 (31 points).
SCO-PSG le 20 janvier
Ces bilans purement comptables font référence dans le palmarès du club (ils furent complétés en 2017 d’une finale de Coupe de France contre Paris). A la faveur de ces deux situations, qui traduisaient à chaque fois un démarrage en trombe, les angevins s’étaient épargnés bien des soucis. En 2016 et 2020 (avant que la Covid-19 n’interrompe net son élan), jamais le SCO n’avait flirté avec la zone rouge, cette trappe à relégation que lui promettent pourtant les observateurs à chaque saison ou presque.
Difficile d’anticiper à quel rythme les blancs et noirs vont attaquer le sixième chapitre de leur épopée au sein de l’élite, tant les incertitudes sont nombreuses, côté cour comme côté jardin : le club, loué depuis cinq ans pour sa stabilité, a traversé une crise dans la crise, après la mise en examen de son président l’hiver dernier (pour des agressions sexuelles présumées), suivie du licenciement « pour faute grave » de son manager et directeur sportif, Olivier Pickeu, remplacé dans la foulée par Sébastien Larcier, l’ex-recruteur de Dijon.
Sur le terrain, la saison du SCO se construira, comme d’habitude, à petits pas, avec l’objectif avoué de se mettre à l’abri du danger le plus vite possible. La première partie de son calendrier s’annonce déjà décisive : des adversaires à sa portée, Dijon, Reims, Brest, Metz, se dresseront sur sa route (et à domicile à chaque fois) entre septembre et octobre. Le premier gros test sera pour le 4 de ce même mois d’octobre avec un déplacement chez le champion parisien (le retour est programmé dès la reprise hivernale, le 20 janvier, après un déplacement non moins périlleux en Principauté). Comme l’an dernier, l’OM viendra défier Angers juste avant la trêve. Et le derby contre Nantes se déroulera à Raymond-Kopa le 14 février 2021. Le SCO terminera sa campagne le 23 mai sur sa pelouse, face à Lille.