L’outil de travail de l’usine Thomson Angers, liquidée début octobre, est vendu aux enchères cet après midi sur le site même de l’entreprise. L’Agglo se dit prête à mettre la main à la poche pour éviter le démantèlement de ce capital « fixe ».
Sauver l’équipement de Thomson Angers, dans quel but ?
« Récupérer l’outil de travail permettra ensuite relancer une activité industrielle sur le site » annonce Jean-Claude Antonini, le président d’Angers Loire Métropole.
Tout se jouera cet après-midi (14 heures), sur le site même de l’ex-usine Thomson (filiale du groupe Technicolor), liquidée début octobre. Le commissaire-priseur Christophe Morel y procédera à la vente aux enchères des équipements constituant l’ancienne ligne de production (machines, mobilier, outils etc…)
Pour Angers Loire métropole, les affaires semblaient assez mal engagées : sa mise de départ, 4 millions d’euros (terrain et bâtiment compris), était trois fois moins importante à la somme proposée par le liquidateur. Les enchères s’annoncent donc très serrées.
Maintenir une activité électronique ?
Le 10 octobre, dans un communiqué, l’Agglomération d’Angers, souhaitait que « le site puisse servir aux entrepreneurs de l’électronique intéressés ». Selon elle, un rachat du capital fixe, terrains, murs et machines aurait pour objectif « de créer des conditions d’accueil favorables aux entreprises de l’électronique, car la période récente a montré que les projets existent ».
Et d’ajouter : « Les sociétés qui ont fait part de leur intention de reprise partielle trouveraient là des conditions préférentielles. Il s’agit pour nous de poursuivre la recherche de repreneurs ou de porteurs de projets permettant la sauvegarde d’un maximum d’emplois.»