Thomson Angers: « Eolane doit déposer son dossier aujourd’hui » (CFDT)

Selon la CFDT, la société angevine Eolane devrait déposer un dossier pour reprendre le site de Thomson Angers. Son projet porte sur la fabrication de composants électroniques pour des panneaux photovoltaïques. 80 salariés au maximum pourraient être repris sur un total de 350.

Alors que l’entreprise Minerva aurait annoncé en fin de semaine dernière qu’elle jetait l’éponge pour la reprise de Thomson Angers (Technicolor), La CFDT affirme ce matin que Paul Raguin, le PDG de la société Eolane (Angers) allait bien déposer une offre de reprise du site angevin, menacé de liquidation.

De l’électronique pour des panneaux photovoltaïques produit par Eolane

Le projet d’Eolane, fabricant industriel spécialisé dans l’énergie solaire,  porte sur la production d’une partie de l’électronique destinée à des panneaux photovoltaiques. Ce projet s’il se développe ne prévoit d’embaucher qu’une partie des salariés de Thomson: 80  sur un effectif global de 350. « C’est un nombre  maximum qui a été annoncé en CE » précise Michel Bouyer, de la CFDT métaux 49

En fin de semaine, la société Minerva aurait annoncé qu’elle ne déposerait finalement pas d’offre de reprise. Cette entreprise basée à Tours, estime que l’activité du site ne permettait pas de mettre en place son projet d’ateliers partagés. Elle souhaitait que Technicolor fournisse un plan de charge additionnel permettant ainsi de conserver les salariés le temps de la mise en place de son projet.

Une cellule d’aide psychologique pour les salariés de Thomson Angers

Eolane n’a pas encore confimé son offre de reprise. Il faut maintenant attendre le 11 octobre prochain. « Peut-être que le Tribunal de commerce prononcera quand même la liquidation » déclare ce matin Michel Bouyer.

« Il va falloir prendre en compte et gérer la situation sociale de l’entreprise » prévient Michel Bouyer. « On ne sait pas ce qu’il peut se passer dans la tête des salariés. Ils vont réaliser maintenant qu’il n’y as plus d’espoir. Un plan social c’est un vrai traumatisme, comme un accident de voiture ».