Le conseil municipal d’Angers a adopté, lundi soir, la mise en place d’une gratuité d’une heure dans les parkings de la ville. Cette nouvelle politique entrera en vigueur au 1er septembre.
La mesure a été votée lundi soir en conseil municipal, non sans quelques « heurts » assez musclés entre la nouvelle majorité de droite et l’opposition: quoi qu’il en soit, à partir du 1er septembre, les automobilistes angevins auront la possibilité de se garer « une heure gratuitement » dans les principaux parkings du centre-ville. Ce nouveau dispositif doit permettre de « revitaliser les commerces » qui se plaignent depuis des années de tarifs de stationnement exorbitants, politique qu’une majorité d’entre eux jugent défavorable à leurs affaires.
Dans son programme « Angers pour vous », le candidat Christophe Béchu avait inscrit « la première heure de stationnement gratuite » dans son chapitre consacré à l’attractivité de la ville et la dynamisation du commerce. Entre les deux tours de l’élection, il l’avait incluse dans ses dix chantiers prioritaires. Comme promis, cette mesure, vécue par l’ancienne équipe socialiste comme une concession anachronique à la voiture, a été votée, lundi, par le conseil municipal.
Un manque à gagner de 840 000 € par an
Concrètement, elle permettra aux conducteurs de bénéficier d’une heure gratuite, la première en l’occurrence, dans les principaux parkings du centre-ville quelle que soit la durée totale de leur stationnement. Prenons l’exemple du Ralliement : aujourd’hui, il faut débourser 4 euros pour deux heures de stationnement. Avec la nouvelle formule, deux euros suffiront pour la même durée.
La deuxième heure progresse de dix centimes (de 1,50 à 1,60 €) dans six autres parkings, Le Mail, République, Molière, Leclerc, Poissonnerie et Bressigny, mais, dans tous les cas, les automobilistes restent gagnants puisque deux heures de stationnement leur coûteront 1,60 €, contre 3 euros auparavant (3,20 € pour trois heures et 4,80 € pour quatre).
Afin d’éviter l’engorgement du parking du Ralliement, le stationnement de moins d’un quart d’heure y sera facturé 1€.
Au total, cette promesse de Christophe Béchu coûtera à la collectivité une perte de recette de 840 000 € par an.