Si tout va bien, le SCO fêtera son accession en Ligue 1 vendredi soir à l’issue de son match contre le Nîmes Olympique. L’évènement sera retransmis sur un grand écran installé place Leclerc.
21 ans que les supporteurs angevins attendaient ça. Le SCO n’est plus qu’à une marche de la Ligue 1. Cette finale se jouera « à guichets fermés » contre Nîmes Olympique vendredi prochain à Jean-Bouin, à partir de 20h30. Pour ceux qui souhaitent assister de près à l’évènement dans l’une des quatre tribunes du stade, il est déjà trop tard. Prise d’assaut dès vendredi, la billetterie du club a été épuisée en quelques heures. Plus de 15 000 personnes supporteront donc l’équipe angevine à Saint-Léonard. Pour les autres, il faudra se contenter d’un grand écran installé dans le centre-ville, place Leclerc. Le match y sera retransmis via la chaîne beIN Sports.
Parallèlement, dès 19 heures, un rassemblement sera organisé devant l’église de la Madeleine, d’où partira un cortège de supporteurs vers Jean-Bouin : « Nous rejoindrons le stade, tous regroupés derrière une seule bâche fédératrice. Cet événement est ouvert à tous les angevins, membres ou non d’un groupe de supporters » indiquent les groupes Kop de la Butte (KDLB) et Magic Scop.
Espérons que l’issue de la soirée sera favorable aux scoïstes : rappelons qu’un match nul contre Nîmes leur suffit pour s’assurer une montée en Ligue 1. En cas de défaite, le sort des locaux dépendra du score entre Dijon et Nancy, qui s’affrontent le même soir en Bourgogne.
Pour la petite histoire, le SCO avait fait un passage éclair en première division lors de la saison 1993-94, douze ans après une relégation qui avait clôturé ses années fastes au sein de l’élite du footbal français(depuis 1956). L’exercice s’était révélé catastrophique : dernière du championnat avec seulement 4 victoires au compteur, l’équipe entraînée par Hervé Gautier, remplacé dès la trêve hivernale par Alain de Martigny, n’avait fait illusion que quelques mois, le temps d’une victoire contre Lyon (3-1), d’un hold-up à Lens (0-1) puis d’un nul arraché à domicile contre le PSG de Georges Weah et de David Ginola (1-1).