Le groupe informatique, qui emploie encore 230 salariés à Angers, a annoncé un plan de réduction des coûts qui devrait impacter son effectif en France.
Bull, spécialisé dans l’informatique professionnelle, a annoncé ce jeudi un plan d’économies de 30 millions par an, baptisé « One Bull ». Cette restructuration s’étendra sur deux ou trois ans à compter de 2016 et se traduira par la fermeture de plusieurs filiales, l’arrêt de segments non rentables à hauteur de 150 millions d’euros (la branche dédiée à la revente de matériels devrait être stoppée), des renégociations de la durée du travail sur plusieurs sites français, allemands, belges et espagnols, et un recentrage des activités de l’entreprise sur le « cloud »
Le groupe, dont les ventes ont reculé de 1,86 % en 2013, générant une baisse de chiffre d’affaires de l’ordre de 1,3 milliard d’euros, n’a donné aucun détails chiffrés sur l’ampleur de la réduction de ses effectifs, mais a précisé qu’il comptait ajuster sa masse salariale en misant sur les « départs naturels » afin d’éviter un plan social.
Implanté à Angers depuis cinquante ans, Bull fait travailler un peu plus de 200 salariés sur son site de l’avenue Patton (Belle-Beille). Dans les années 1970, la marque, inventrice du supercalculateur, employait jusqu’à 3 000 personnes dans le bassin angevin.
Bull compte aujourd’hui un effectif de 9 236 salariés dans le monde.