L’entreprenariat environnemental est plus que jamais à la mode. Le conseil de développement de l’agglomération d’Angers a commandé une étude auprès des membres de la commission éco-activité au sujet du potentiel écologique des entreprises de la région. Les résultats devraient être connus en septembre.
L’objectif de cette étude d’envergure est de mieux connaître ce qui existe actuellement au niveau du business écologique et de créer une certaine émulation autour du concept. Depuis quelques années, l’activité économique des régions dépend beaucoup des questions d’ordre environnemental. Du traitement des déchets au développement des énergies renouvelables en passant par la qualité de l’air, toutes les problématiques sont désormais abordées. Les différents secteurs d‘activité d’une agglomération doivent faire attention à leur impact sur l’environnement. Le principe « penser global et agir local » s’applique donc aux entreprises dans une démarche de développement durable qui se veut efficace à long terme, comme son nom l’indique. En ce sens, l’arrivée des écoproduits et éco-services est une avancée remarquable mais également un argument de vente essentiel.
2. L’exemplarité environnementale
Désormais le raisonnement écologique au niveau régional exige de savoir ce que représente le marché. Quels sont les obstacles à franchir, les opportunités à saisir ou les bons exemples d’inspiration ? L’enquête menée par le conseil de développement de la région et de l’agglomération angevine vise à répondre à ces questions et bien d’autres encore. Le territoire doit pouvoir se positionner par rapport à l’écologie et déterminer le potentiel de développement présent. Pierre Biche, porte-parole de la commission en charge du projet, encourage toutes les entreprises à répondre favorablement aux sollicitations concernant cette étude. Les entrepreneurs et professionnels angevins doivent mettre en avant leurs initiatives. Jean-Pierre Fradin, président de la commission à précisé que le but de l’opération était de recenser les bons plans (au-delà des simples tri-sélectifs ou économies d’eau) et répertorier les entreprises développant leur affaire à partir ou en fonction de l’environnement. Ainsi, un état des lieux pourra être établi et la région pourra ensuite accompagner ces entreprises dans leur développement. La méritocratie revient peut-être grâce à l’écologie. L’avenir nous dira si l’exemplarité environnementale rapporte.