Le groupe Pierre et Vacances a finalement choisi la Vienne, au détriment de l’Anjou, pour implanter le sixième Center Parcs français.
Avec son fort potentiel touristique, sa réserve de 600 emplois et ses 300 millions d’euros d’investissements, l’arrivée d’un Center Parc en Anjou représentait un enjeu de poids pour les élus locaux et l’économie du territoire.
C’est finalement le département de la Vienne, qui se trouvait, depuis l’annonce faite par le groupe Pierre et Vacances en mai dernier, en compétition avec le Maine-et-Loire, pour accueillir un nouveau Center Parc français, le sixième depuis l’ouverture récente d’un domaine en Moselle et l’annonce de la prochaine mise en service d’un autre parc en Isère.
Le président du conseil général de la Vienne, Claude Bertaud, a révélé la semaine dernière que le groupe Pierre & Vacances, leader européen des résidences de tourisme et propriétaire de Center Parcs Europe depuis 2003, avait exprimé son intention d’étudier de façon « exclusive » l’implantation du village-vacances dans le nord du département, près de Loudun.
La décision semble donc bel et bien officielle, même si la directrice de communication du groupe a précisé qu’elle n’était « pas encore tout à fait définitive, en raison des accords à finaliser ».
En Anjou, sept sites avaient été étudiés par le Conseil général. Mais deux restaient en lice : l’étang de Joreau à Gennes (Saumurois) et de la forêt de Vezins, à l’ouest de Cholet, dans les Mauges.