En Maine-et-Loire, le nombre de demandeurs d’emploi a très légèrement reculé au mois de mai dernier (-122 inscriptions).
Stabilisation au niveau national, baisse en Maine-et-Loire. Ce type de résultats s’est suffisamment faire rare ces deux dernières années pour être aujourd’hui signalé : le chômage a reculé dans notre département en mai dernier. Le recul est minime (122 chômeurs en moins) mais il a le mérite d’enrayer une spirale négative longue de plusieurs mois.
Le meilleur résulat en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire comptait exactement 37 276 chômeurs à fin mai 2013. La baisse observée est de l’ordre de -0,3%. C’est le seul département des Pays de la Loire à afficher une amélioration, alors que la moyenne régionale s’établit à +0,6%.
Rappelons qu’au niveau national, le chômage s’est globalement stabilisé le mois dernier, avec 100 inscriptions supplémentaires à Pôle Emploi. Une « pause » qui n’efface pas une dégradation de + 11,5% sur un an et une progression ininterrompue de la demande sur les 24 derniers mois : aujourd’hui, la liste d’inscrits atteint le niveau record de 4,7 millions (5,2 millions en comptant les DOM).
En fait, si le nombre de chômeurs sans aucune activité et en recherche active, classés dans la catégorie A, reste sur une tendance haussière, la part des personnes qui occupent un temps partiel tout en restant inscrit à Pôle Emploi (catégories B et C), s’est affichée en légère baisse le mois dernier (- 3 600 en métropole, soit -0,1%).
Hollande toujours décidé à inverser la courbe
Selon le Ministère du Travail, « la stabilisation en mai, après une progression particulièrement forte en mars et avril (plus de 36 000 chômeurs chaque mois, NDLR), s’inscrit dans une tendance qui reste à la hausse, et le restera dans les mois à venir ». Une prévision qui tient compte du fiable niveau de croissance attendu sur l’ensemble de l’année 2013 (+0,1% selon les plus optimistes).
Sombres perspectives qui n’empêchent pas le président François Hollande de maintenir son objectif d’inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année, via la montée en puissance des contrats aidés.