Un hommage au personnel du journal Charlie Hebdo, cible d’un attentat terroriste ce midi, est en cours, place du ralliement, dans le centre d’Angers.
« C’est la liberté d’expression qu’on assassine ». Dans son communiqué officiel, le syndicat national des Journalistes (SNJ) a aussi parlé d’une « horreur qui nous frappe toutes et tous ». Et d’ajouter : « Quand on tue des journalistes, c’est pour faire peur à toute une profession, c’est pour faire taire. Attaquer un journal, c’est vouloir museler la liberté d’expression dans une démocratie ». Ce cri a été relayé un peu partout en France par des associations de journalistes. En Maine-et-Loire, c’est le club de la presse Anjou qui a appelé ses concitoyens à se rassembler, place du Ralliement, pour rendre hommage aux victimes de l’attentat perpétré ce midi au siège du journal satirique Charlie Hebdo, par un commando de trois hommes armés de kalachnikov et de lance-roquettes.
L’attaque a coûté la vie à quatre grandes figures du titre : son directeur de la publication et caricaturiste Stéphane Charbonnier alias Charb, mais aussi les dessinateurs Cabu (Jean Cabut de son vrai nom), Georges Wolinski et Bernard Verlhac, dit Tignous. Bernard Maris, qui tenait une rubrique économique, est également décédé, ainsi que deux policiers. Au total, douze hommes et femmes sont tombés sous les balles des terroristes.