Le PSG sans ses stars à Angers ?

En raison du calendrier démentiel du PSG, il est peu probable que Laurent Blanc aligne son équipe-type à Jean-Bouin le 1er décembre.

Les supporters angevins qui vont casser leur tirelire pour voir le Paris Saint-Germain début décembre en auront-ils pour leur argent ? Personne ne préjuge évidemment du score, ni de la qualité du match entre le leader incontestable de la Ligue 1 et son étonnant dauphin certes déjà relégué, avec Lyon et Saint-Etienne, à dix longueurs du titre, mais que les experts le plus avertis n’attendaient pas à ce niveau après onze rounds. En vérité, Angers SCO, le promu, aura toutes ses chances pour battre le PSG le mardi 1er décembre (19 heures). Sans doute parce qu’Ibrahimovic, David Luiz, Matuidi, Silva et Di Maria, pierres angulaires du carré magique parisien, ne seront pas alignés d’entrée de jeu. On peut même, sans trop de risque, affirmer que la plupart d’entre-eux ne figureront pas sur la feuille de match. Au mieux feront-ils une apparition furtive sur la pelouse de Jean-Bouin. Car Laurent Blanc aura tout intérêt à faire tourner son effectif pour gérer le calendrier complètement fou qui attend le champion de France dans les prochaines semaines.

La rencontre SCO-PSG, programmée un mardi, sera en effet prise en sandwich entre deux journées de championnat, la 15ème qui se déroulera le week-end précédent avec, au menu, un Angers-Lille et un PSG-Troyes (le samedi) et la 17ème qui, entre le vendredi 4 et le dimanche 6, enverra le SCO à Lyon et Paris à Nice. Les pensionnaires de Ligue 1 devront donc  négocier trois matchs en une semaine, mais le PSG devra jongler avec cinq affiches en quinze jours ! Le club de la capitale se rendra à Malmö (Suède) le mercredi 25 novembre, et recevra l’ukrainien Shakhtar Donetsk le mardi 8 décembre pour clôturer la phase de poule de la Ligue des Champions. Bref l’agenda est extrêmement fourni pour Laurent Blanc. Son avantage sur tous les autres, c’est de compter (déjà) dix points d’avance en Ligue 1 et surtout, d’avoir l’embarras du choix. Dans le « pire » des cas,  il dispose d’un onze bis qui ne manque pas de cartouches (Stambouli, Augustin, Rabiot, Lavezzi, Marquinhos, Pastore). Les angevins auront sans doute l’occasion de s’en rendre compte dans trois semaines.

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