Une centaine de caméras se fondront dans le paysage urbain au cours du second semestre 2015. Ce nouvel équipement coûtera un million d’euros.
Lundi soir, le conseil municipal a voté l’installation d’un système de vidéosurveillance. Ce n’est pas complètement une première à Angers : l’ancienne équipe socialiste avait déjà initié la pose de 28 caméras dans le secteur de la gare et le long des lignes de bus et de tramway afin de rassurer les chauffeurs et les usagers. Le nouveau dispositif proposé par le maire Christophe Béchu sera d’une toute autre ampleur : cent caméras, reliées à un centre de visionnage installé dans les locaux de la police municipale, seront déployés dans les zones réputées sensibles de la ville.
L’objectif de cette nouvelle technologies est de « prévenir l’atteinte aux personnes et aux biens, de sécuriser l’espace public, et d’augmenter le sentiment de sécurité des angevins », indiquent les élus de la majorité dans un communiqué.
Pour faire bonne mesure, et faire taire les critiques de la gauche qui dénonce une « dérive sécuritaire », la municipalité va installer un comité d’éthique où siégeront sept personnes : le maire Christophe Béchu himself, un élu de la majorité municipale, un autre de l’opposition, le bâtonnier du barreau des avocats d’Angers, un magistrat, un représentant de la Faculté de Droit, et un membre de l’Association départementale d’aide aux victimes et de Médiation.
Ce type d’instance, censée « garantir la neutralité, le contrôle et la transparence autour de la mise en place et du fonctionnement de ce dispositif » n’est pas obligatoire dans les communes qui optent pour des système de vidéosurveillance.