Satisfait du projet de découpage territorial qui préserve les Pays de la Loire du démantèlement, le président du conseil régional Jacques Auxiette n’en renouvelle pas moins son souhait de voir son territoire fusionner un jour avec la Bretagne.
Mardi matin, à l’heure du laitier, François Hollande a livré son projet de réforme territorial à la presse locale. Sa nouvelle carte de France laisse apparaître une dizaine de fusions entre régions voisines, comme l’Alsace et la Lorraine ou encore les deux Normandie. Cinq territoires échappent à la greffe forcée, le Nord Pas-de Calais, Provence Alpes Côte d’Azur l’Aquitaine, mais aussi les Pays de la Loire et son voisin breton qui, malgré ce que laissaient prévoir les dernières fuites, resteront chacun de leur côté.
Finalement, rien de tout cela ne se fera, pas plus qu’une fusion avec Poitou Charentes, un temps envisagé lundi dernier, et que ségolène Royal appelait de ses vœux. Quant au projet de mariage Pays-de-la-Loire/Bretagne, il avait pourtant de solides partisans, à commencer par les nantais eux-mêmes, plutôt favorables, dans leur majorité, à un retour au berceau (historique). Le président du conseil régional Jacques Auxiette soutenait cette position, comme l’ancien maire de Nantes et ex-premier ministre Jean-Marc Ayrault.
« La fusion, et pas seulement les coopérations renforcée, avec la Bretagne doit être un objectif réaffirmé, et je le réaffirme. Enfin, l’hypothèse d’une structuration des 3 régions Bretagne-Pays de la Loire-Poitou-Charentes n’est pas une absurdité, compte tenu de la cohérence exprimée notamment lors des débats de la matinée » a dit Jacques Auxiette, à l’issue d’un débat sur l’avenir des Pays de la Loire organisé ce matin à l’Hôtel de Région. Le thème de cette réunion était : « Les fondements de la réalité régionale en Pays de la Loire et les modalités de coopérations interrégionales : pourquoi, comment et avec qui ? ».