Les candidats à la reprise de l’équipementier automobile (Cerizay), placé en redressement judiciaire en avril, ont jusqu’à ce soir pour déposer leur dossier de candidature auprès du tribunal de commerce de Niort. Ils seraient trois candidats en lice.
C’est ce lundi soir qu’expire le délai pour les dépôts de candidature à la reprise d’Heuliez (Cerizay), placé en redressement judiciaire début avril par le tribunal de commerce de Niort (Deux-Sèvres).
L’équipementier automobile avait déjà frôlé la liquidation en 2010 avant que le tandem franco-allemand Baelen Gaillard Industrie (BGI) et Kohl ne rachète in extremis ses actifs, le premier sur la branche carrosserie, le second sur le segment de la voiture électrique proposé par Mia Electric, une entité distincte d’Heuliez mais également présente sur le site de Cerizay.
Las, la Mia n’a jamais vraiment décollé, au grand dam de la présidente du Région Ségolène Royale qui s’était beaucoup investie sur le dossier, au sens propre comme au figuré, puisque le Conseil de Poitou-Charentes avait pris 12% du capital de l’entreprise aux côtés de l’investisseur allemand. La même Ségolène Royal qui a ouvertement reproché à l’exécutif de ne pas avoir assez soutenu le projet Mia auprès de ses ministères, ni auprès d’entreprises comme EDF. Toujours Ségolène Royal qui, dès la semaine, dernière, a annoncé qu’en plus des deux dossiers initiaux, un troisième candidat était en lice pour investir dans Mia Electric, une sortie que n’a guère goûté Kirsten Roennau, la présidente du constructeur pour qui «ce type de déclaration n’aide pas les choses».
Si la présidente de Poitou-Charentes n’a pas « souhaité révéler l’identité du repreneur», elle a cependant déclaré que «compte tenu de la bonne impression faite par le repreneur, la région a décidé de rester au capital».