Le nouveau préfet de Maine-et-Loire a pris ses fonctions hier lors d’une journée de contact avec son cabinet et les personnalités politiques du département
Né en 1952 en Seine Maritime, cet énarque a accompli une grande partie de sa carrière comme préfet dans le Vaucluse, en Charente et dans la Nièvre.
Un passage dans le privé pour le préfet de Maine-et-Loire
Bien qu’ayant un profil très classique comme grand commis de l’Etat, François Burdeyron n’ignore pas le secteur privé, comme beaucoup de ces congénères. Pendant six ans, il a exercé les fonctions de Directeur général de Bernard Krief Marketing, société de conseil en management. Hier, lors de son premier entretien avec la presse locale, il a souhaité en premier lieu s’adresser aux entreprises alors que la crise s’accentue et que tous les signaux économiques sont au rouge :
» Je veux leur faire comprendre que je suis à leur disposition, tout comme je suis au service des élus « . Mais, conscient que ses marges de manœuvre pour aider les entreprises en difficulté sont limitées, le préfet se montre prudent : « je ne crois pas que l’État soit capable de tout faire. En revanche, il doit jouer son rôle pour que les territoires touchés le soient le moins possible ».
Technicolor, dossier chaud de la rentrée pour Monsieur le Préfet
Parmis les dossiers chauds qui l’attendent sur son bureau: celui de Technicolor Angers dont l’avenir reste compromis. L’usine, placée en redressement judiciaire depuis le 1er juin emploie 351 salariés. Le tribunal de commerce de Nanterre doit de nouveau étudier sa situation le 6 septembre prochain mais l’activité pourrait s’arrêter dès la mi-septembre faute de commandes selon les syndicats. Aucune solution à ce jour ne semble avoir été trouvée pour sauver le site.