Le mois dernier, la catégorie A de Pôle Emploi a enregistré 440 inscriptions supplémentaires en Maine-et-Loire.
En mai, 39 430 personnes domiciliés en Maine-et-Loire n’ont déclaré aucune heure de travail. Ce chiffre, le plus décrypté par les analystes et les médias, augmente de +1,1% sur un mois et de +1,7% sur le dernier trimestre. Entre février et mai, cette catégorie a connu un afflux de près de 700 inscriptions supplémentaires, preuve que l’inversion de la courbe chère à l’ancien président François Hollande reste un mirage, malgré une amélioration sensible au deuxième trimestre 2016. Les tendances de long terme traduisent encore les effets de cette (trop) brève période d’embellie : c’est justement sur ces données trimestrielles, voire annuelles, que le nouveau gouvernement souhaite désormais axer sa communication : dans le département, le nombre de chômeurs de première catégorie recule ainsi de -2% sur un an.
Les formation en hausse
A l’inverse, le nombre de chômeurs répertoriés en catégorie C explose littéralement à +11,3% en douze mois : cette statistique représente les personnes qui, sur la période considérée, ont exercé une activité réduite (un peu plus de 78 heures par mois dans ce cas précis), tout en restant candidat à un emploi stable. Une autre forte augmentation s’est fait sentir sur l’année écoulée (+8,6% en Maine-et-Loire) : elle concerne les chômeurs « non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi » parce qu’ils sont engagés dans une formation professionnelle ou suivent un stage en entreprise. 4 140 personnes étaient dans cette situation à la fin du mois de mai dernier
Toutes catégories confondues, le nombre de demandeurs d’emploi grimpe à 82 720 sur l’année écoulée (+1,3%).