Tout le secteur entourant l’Hôtel de Ville était bouclé par la police jusqu’à midi. Un paquet suspect, découvert par des personnels administratifs, était à l’origine de l’opération.
Tôt ce matin, des agents de la Marie d’Angers ont signalé à la police la présence d’un colis étrange dans l’arrivage du courrier. Selon plusieurs sources, il s’agirait d’une enveloppe contenant un liquide non identifié conditionné dans un tube. Par mesure de sécurité, les pompiers, dépêchés sur place, ont revêtu des combinaisons anti-pollution afin de déterminer s’il s’agissait d’un produit toxique ou non. Cette intervention a nécessité la mise en place d’un impressionnant dispositif de sécurité dans le quartier, ce qui n’a pas manqué de susciter l’inquiétude des riverains. La rue du Mail, qui longe la façade nord de la Marie, a été entièrement fermée à la circulation automobile ainsi qu’aux piétons. L’alerte pollution a été matérialisée par des bandes de plastique disposées autour du bâtiment public, finalement rouvert au moment du déjeuner. Les précautions d’usage ont conduit les secours à placer en quarantaine les deux agents qui sont entrés en contact avec le courrier afin de prévenir tout risque éventuel de contamination.
L’enveloppe, saisie par les pompiers, auraient été expédiée depuis la Hollande. L’analyse de son contenu réalisée dans un laboratoire aménagé dans un véhicule de détection, a révélé qu’il pourrait s’agir d’un composé de caféine et d’amphétamine, sans danger pour la santé humaine.