De nos jours, les clients mauvais payeurs constituent une véritable angoisse pour la plupart des entreprises. Avant de qualifier votre client de mauvais payeur, il est avant tout essentiel de savoir qu’il existe deux catégories de débiteurs douteux. Il y a notamment le bon mauvais payeur, qui vous paie certes, mais lentement. Ensuite, il y a le mauvais payeur qui ne paie pas à temps voire pas du tout. Heureusement qu’il existe certaines mesures que vous pouvez entreprendre dans ces situations.
Les mesures préventives
Il est souvent déjà trop tard, lorsque vous vous rendez compte que votre client ne vous paiera pas. Vous risquez de ne plus jamais pouvoir revoir la somme en question. Dans ce cas, il est essentiel de prendre certaines mesures préventives :
- N’hésitez pas à demander un acompte de 30 ou 45 % par rapport à la totalité du montant. Si le client refuse, vous saurez ainsi qu’il ne vous paiera pas et pourrez rompre le contrat ou l’accord, tant qu’il est encore temps ;
- Si vous ne connaissez pas encore le client en question, il est plus judicieux de vous renseigner un minimum à son sujet, avant d’entamer la mission notamment si vous êtes en freelance. Il est préférable pour vous de prendre le temps de bien cerner le profil de votre prospect potentiel, au lieu de réaliser une prestation à l’aveugle. Ainsi, vous éviterez d’effectuer une tâche qui ne sera pas payée ;
- Vous pouvez vous renseigner au préalable sur les sites tels que les-mauvais-payeurs.com pour dénoncer les clients douteux, histoire d’avoir les armes pour vous protéger.
Les bonnes initiatives à prendre
Afin d’éviter de courir après votre client mauvais payeur, vous pouvez commencer par préparer des factures bien détaillées. Vous pouvez par exemple signaler qu’une pénalité pourra être réclamée si le client vous paie tardivement et c’est d’ailleurs autorisé par la loi. Précisez également dans vos conditions générales de vente qu’en cas d’impayé, tous les frais de recouvrement seront à la charge du client. Sinon, vous pouvez suggérer à ce dernier de diviser le versement en plusieurs acomptes, au le cas où cela pourrait lui faciliter le paiement.
Pour préserver votre relation commerciale, vous devez rester indulgent dans un premier temps. Pour ce faire, relancez donc votre client poliment par téléphone et si nécessaire, par écrit. Dans une deuxième étape, il s’agit d’une relance par lettre recommandé avec accusé de réception. Dans ce courrier, indiquez un nouveau délai de paiement, tout en respectant les règlementations en vigueur. Cependant, ces démarches requièrent du temps et de l’énergie, donc il vaut mieux d’avoir recours aux services d’une agence de recouvrement.
Faites appel à un intermédiaire
Si après des mesures préventives et des démarches préliminaires, votre client refuse toujours de vous payer, vous pouvez à présent faire appel à un intermédiaire. Celui-ci est notamment un huissier de justice qui joue le rôle de messager entre vous et votre débiteur, afin d’entamer un recouvrement à l’amiable. A noter que cette démarche peut débuter avec une mise en demeure ou par contentieux, c’est-à-dire que des mesures juridiques seront prises.
Outre les relances, l’agence peut également se charger des encaissements et fixer de nouvelles échéances pour vous assurer que votre débiteur vous remboursera. Encore faut-il que vous vous soyez arrangé à l’amiable avec ce dernier. Ainsi, vous éviterez tout conflit avec votre client et la conciliation sera plus simple.