La Ville fournira un exemplaire à chacun de ses habitants avant un délai de trois semaines, indique le maire Christophe Béchu.
A partir du 11 mai, date du déconfinement progressif annoncé par le président de la République Emmanuel Macron, tous les angevins disposeront d’un masque pour se protéger des risques de contamination au Covid-19, ce coronavirus à l’origine d’une pandémie mondiale. Dans son allocution du 13 avril dernier, le Chef de l’Etat avait signifié que la levée prochaine de certaines restrictions dans les déplacements et la réouverture de certains commerces (hors restaurants, bars ou discothèques) devront s’accompagner d’une distribution de masques grand public (à usage non médical) pour l’ensemble de la population. Une opération qui devait être relayée dans les territoires par l’intermédiaire des collectivités locales.
A Angers, la maire Christophe Béchu vient de formuler des premières annonces sur la question : dans un communiqué partagé sur Twitter et le site Internet de la Ville, l’élu indique avoir « pris la décision » de mettre à disposition de tous les habitants (soit environ 150 000) « un masque alternatif avant le 11 mai ». Ce matériel sera gratuit, ajoutent les services de la municipalité qui évoquent une commande globale passée il y a quelques jours auprès d’une entreprise locale « référencée par les services de la Préfecture ».
Le masque obligatoire dans les transports ?
Christophe Béchu précise avoir proposé à l’ensemble des 29 communes d’Angers Loire Métropole de prendre part à ce dispositif afin que l’ensemble du territoire de l’agglomération soit couvert, et de manière coordonnée, par cette distribution de masques. Cette livraison sera financée par chacune des collectivités concernées « qui pourra les faire parvenir à leurs destinataires selon les modalités de leur choix.
Après l’annonce du président de la République, plusieurs membres du gouvernement avaient confirmé que le port de ce masque sanitaire pourrait, après le 11 mai, devenir obligatoire et/ou « systématique » en certaines circonstances, notamment dans les transports en commun, pour les professions les plus exposées au risque de contagion, et peut-être dans les écoles, les collèges et les lycées qui rouvriront, eux aussi, dans le cadre du déconfinement.
Le terme de masque « grand public » ou « alternatif » avait été employé le 2 avril dernier dans un communiqué de l’Académie nationale de médecine afin de le distingue des modèles FFP2 et chirurgicaux réservés aux établissements de santé et aux métiers les plus susceptibles de se retrouver au contact du virus. L’usage du masque vise à limiter la transmission par projection du Covid-19, notamment via les postillons émis par les contaminés.