Le Conseil général de Maine-et-Loire, qui vient de nommer un nouveau directeur pour Terra Botanica, va lancer de nouvelles animations dès l’an prochain pour renforcer l’attractivité du parc.
Comment sauver Terra Botanica ? Le Conseil général va mettre la main à la poche et lancer, dès la saison prochaine, de nouvelles attractions. Les élus, qui ont annoncé la mise en place d’un groupement d’intérêt public pour gérer le parc angevin, ont compris qu’il fallait jouer la carte du spectaculaire pour attirer un nouveau public et inciter les locaux à revenir.
L’été dernier, des experts ont conclu que l’image de Terra Botanica devait être redynamisée afin qu’elle mette en exergue la notion de « jardin extraordinaire » sur laquelle le site s’est insuffisamment vendu, au risque de passer pour un simple jardin botanique ou un banal arboretum en milieu urbain.
Un nouveau film dynamique
Un aérostat d’une capacité de trente places sera installé dans le parc dès le printemps prochain. Il s’élèvera jusqu’à 150 mètres d’où les passagers pourront admirer l’ensemble de Terra Botanica et bénéficier d’une vue imprenable sur les basses vallées angevines. Une fois dans les airs, ce ballon captif (attaché au sol par un câble) sera visible « à 20 kilomètres à la ronde » promettent les propriétaires.
Un nouveau film en 4D « Voyage au centre de la Terre » proposera des simulateurs de mouvements et des effets sensoriels.
En 2013, le parc angevin avait enregistré 129 000 entrées payantes, soit 30 000 de moins que l’année précédente. Cette baisse de fréquentation avait conduit le Conseil général de Maine-et-Loire à injecter 1,7 million d’euros pour remettre les compteurs à zéro. En janvier, c’est Denis Griffon, ancien directeur de communication au Conseil général de Vendée, qui prendra les commandes de Terra Botanica.