Nathalie Sévaux, leader de la liste non alignée « Angers Vivre mieux naturellement » candidate aux élections municipales d’Angers, demande le retrait de tous les panneaux lumineux, y compris ceux qui ne sont pas en infraction.
Les panneaux publicitaires à écran LCD déployés par la société JC Decaux reviennent au menu des municipales sur l’initiative de la liste non alignée « Angers, vivre mieux naturellement » portée par la candidate Nathalie Sévaux.
Cette équipe, d’inspiration écologiste, mais sans étiquette politique, organise un rassemblement le samedi 15 mars, place du Ralliement (16h30) pour réclamer le démontage de tous les panneaux lumineux. En juillet 2013, douze d’entre eux (sur 14) avait été déclarés illégaux par le tribunal d’Angers au motif qu’ils ne respectaient pas le Code de l’Environnement appliqué en milieu urbain. Cette décision avait contraint JC Decaux à retirer l’écran publicitaire installé boulevard du Roi-René, face au château.
Des zones zéro-publicité en ville ?
Pour Nathalie Sévaux, l’affaire n’est pas close car l’entreprise « a redéployé ses panneaux et continue de négocier avec la mairie pour trouver de nouveaux emplacements ». D’autres panneaux lumineux, en infraction, seraient toujours en place dans l’attente d’un déménagement ultérieur.
« Nous demandons leur retrait dans les plus brefs délais et souhaitons qu’ils ne soient pas réinstallés dans la ville » martèle Nathalie Sévaux qui propose, dans son programme de « réduire la place de la publicité en milieu urbain» en créant notamment des zones « vierges ».
La procédure judiciaire visant à démonter ces panneaux LCD avait été engagée dès 2012 par les associations La Sauvegarde de l’Anjou et Les Architectes des Bâtiments de France (relayés par le Service de l’architecture et du patrimoine de Maine-et-Loire). Le texte réglementaire invoqué par les juges stipule que ce type d’équipement est interdit « dans un périmètre inférieur à 100 mètres autour d’un monument historique ».