Ce taux a diminué en 2016 mais il reste supérieur à celui de grandes métropoles comme Nantes ou Rennes.
38 780 personnes sans activité ont été dénombrés en février 2017 sur l’ensemble du territoire de Maine-et-Loire, un chiffre en baisse assez nette (-1%) par rapport à janvier, soit environ 400 chômeurs de moins. Ce bilan est à nuancer en raison de l’évolution des deux autres catégories de Pôle Emploi (B et C), où sont comptabilisés les emplois très précaires correspondant à un volume horaire très faible : elles continuent à progresser, de +1,6% pour les contrats de moins de 78 heures, et de +2,7% pour les durées supérieures à ce seuil de référence. Le fort rebond enregistré dans cette dernière sur un an (+13,8%) relativise très nettement l’embellie observée au cours de la même période dans la catégorie A (-5,8%), celle qui regroupe les personnes sans aucune activité.
Taux de chômage en baisse
Dans le même temps, les personnes en voie de réorientation professionnelle, et redirigés vers une formation, ont été moins nombreux en février qu’en janvier (-2,2%). La catégorie D, qui les recense, évolue assez peu sur un an (+1,8%), beaucoup moins qu’en Loire-Atlantique par exemple où les effets du plan d’urgence déclenché par François Hollande en 2016 s’est davantage fait sentir (+11,3%).
En Maine-et-Loire, la situation des jeunes de moins de 25 ans face au chômage (toutes catégories administratives confondues) s’est améliorée en 2016 (-7,7%), un rythme positif qui s’est toutefois cassé en janvier (+1,4%). Celle des plus de 50 ans est plus préoccupante : sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi situés dans cette tranche d’âge a continué à progresser (+5,6%).
Au chef-lieu, le taux de chômage reste élevé, environ 10% de la population active au terme du troisième trimestre 2016. C’est plus qu’à Nantes (7,9%) ou Rennes (7,7%), pour citer deux métropoles voisines d’Angers. La plus fort de la dégradation de l’emploi y a été atteint en 2015 (10,5%). Encore aujourd’hui, le niveau de chômage à Angers par rapport sa population active reste très supérieur aux taux qui ont précédé la crise de 2008 (autour de 7%).