Au projet porté par Samuel Albert, vainqueur de l’émission Top Chef en 2019 et propriétaire du restaurant Les Petits Prés place du Ralliement, s’ajoute désormais un autre dossier qui associe trois entrepreneurs, également versés dans le secteur de la restauration.
Le tribunal de commerce d’Angers n’a toujours pas désigné le futur propriétaire de la basserie du Théâtre – la plus grande d’Angers -, placée en liquidation judiciaire le 28 juin dernier. L’établissement devrait toutefois connaître une seconde vie : des projets de reprise sérieux sont en cours d’examen pour succéder au quatuor d’investisseurs actuels regroupés autour de Paritosh Gupta, contraint de vendre les fonds après l’échec de son affaire.
En face de la brasserie, le propriétaire des Petits Prés, le chef Samuel Albert, qui jouit d’une notoriété nationale depuis son passage et sa victoire au concours de cuisine Top Chef en 2019 (diffusé sur M6), s’était montré intéressé par le rachat de l’enseigne phare du Ralliement. Le jeune dirigeant avait confirmé son intention de déposer un dossier auprès du tribunal de commerce, ajoutant que son offre s’inscrivait dans une stratégie de développement de son propre restaurant qui, selon ses dires « tourne très bien ».
Samuel Albert s’engeait à revoir la carte de la Brasserie du Théâtre et d’y proposer « de la cuisine traditionnelle française, avec des produits locaux et de qualité ».
Depuis les lignes ont bougé et d’autres investisseurs se sont portés: il s’agit d’un trinôme composé de deux frères, Bernard et Dominique Degenne, associé à un autre investisseur Bastien Bouvier. Ce groupe familial connaît bien le secteur de la restauration puisqu’il gère sept brasseries à Nantes (La Loco), Tours (Brasserie de l’Univers et Brasserie Madeleine), au Mans, à Clermont-Ferrand et Orléans. L’ensemble de ces commerces génère un chiffre d’affaires global de 35 millions d’euros et emploie 300 salariés.
Rappelons que Paritosh Gupta et son groupe d’investisseurs sont propriétaires de la Brasserie du Théâtre depuis 2020. Samuel Albert s’était installé la même année, en pleine crise sanitaire.