L’an dernier, le tribunal de commerce a enclenché 322 procédures pour des entreprises angevines en faillite. C’est 24% de plus par rapport à 2012.
La crise continue de frapper dur en Maine-et-Loire : 571entreprises ont, faute de trésorerie suffisante pour payer leurs dettes, dû déposer leur bilan auprès du tribunal de commerce en 2013. Sur un an, le nombre de ces défaillances progresse de 6%.
Stabilisation à Cholet et Saumur
Pour les acteurs économiques du territoire, 2013 semble donc avoir été plus difficile encore que 2012, pourtant marquée comme une des années les plus noires dans la parenthèse ouverte par la crise en 2008. La part des redressements judiciaires passe ainsi de 111 à 164 (+48%) avec un impact social lourd : 1 922 salariés sur la sellette (1 836 en 2012 et 1 436 en 2011). Sur les 571 procédures ouvertes, 386 se sont soldées par une liquidation immédiate, c’est-à-dire un arrêt de l’activité. En tout, l’ensemble des faillites survenues l’an dernier en Maine-et-Loire engageait l’avenir de 3 654 salariés.
Globalement, le bassin angevin et la région de Segré ont davantage souffert que Cholet et Saumur où les résultats sur un an sont à peu près stables.
A Angers, c’est l’explosion : 322 procédures ont été engagées, contre 260 en 2012. Sur un an, la dégradation est donc de +24%.
Le bâtiment reste le secteur le plus touché, suivi par le petit commerce, principalement les boulangeries, la restauration, les cafés et les pharmacies. Le sociétés de transports sont également parmi les plus exposées à la crise.