Douze des quatorze panneaux publicitaires lumineux installés par JCDecaux en 2012 vont disparaître du paysage angevin en fin de semaine : ce démontage fait suite à une décision de justice selon laquelle ces équipements sont contraires au code de l’environnement en milieu urbain.
Ils auraient dû être démontés le 1er octobre 2013, échéance qu’avait fixée le parquet d’Angers dès l’été dernier : mais la société spécialisée dans l’affichage urbain JCDecaux, gestionnaire de ces panneaux qu’elle avait installés un an plus tôt, a fait traîner la procédure.
Finalement, sous la menace de très fortes amendes, le groupe s’est plié à la décision juridique et s’apprête à démonter douze des quatorze panneaux à écrans lumineux visés par la plainte du service départemental de l’architecture et du patrimoine (SDAP). L’opération devrait commencer jeudi avec la désinstallation de l’écran situé devant le château d’Angers, en haut du boulevard du Roi-René, l’un de ceux qui fait le plus polémique en raison de sa position et de sa taille (8m²).
La poursuite engagée contre JCDecaux reposait sur la présomption de non-respect d’un article édicté par le Code de l’Environnement selon lequel aucune publicité ne doit être placardée à moins de cent mètres d’un monument historique. A la demande de la Municipalité d’Angers, le groupe en avait installé d’autres dans l’hypercentre-ville, place du Ralliement notamment, dans la ligne de mire du Grand Théâtre.
Chaque panneau coûte environ 10 000 euros. Inutile de souligner que leur démontage ne sera pas gratuit.
Source : le Courrier de l’Ouest