La mesure entre en vigueur dans un large périmètre délimité par les grands boulevards du centre-ville.
Vous souhaitez passer par la place du Ralliement au cours de ces prochains jours ? Il faudra vous y vêtir d’un masque. Idem, si vous déambulez dans les principales artères commerçantes de l’hyper-centre : rue Lenepveu, rue Saint-Aubin, rue d’Alsace, boulevard Foch. Un petit tour sur la promenade du Bout du Monde, près du château ? Un masque. Sur le parvis de la cathédrale ? Un masque. Sur l’Esplanade Cœur de Maine ? Un masque. Pour s’en débarrasser, il faudra pousser jusqu’au jardin du Mail…ou aux abords de la gare. A ce stade, ces deux lieux échappent encore à la mesure décrétée en fin de semaine par la Préfecture de Maine-et-Loire. Le représentant de l’Etat a défini un périmètre parfaitement lisible à l’intérieur d’un carré formé par les principaux boulevards qui ceinturent le centre-ville.
Un risque : 135 euros d’amende
Dans cette zone, la plus fréquentée, celle aussi où les motifs de rassemblements sont les plus nombreux, le masque devient donc obligatoire : c’était déjà plus ou moins le cas à l’intérieur des magasins et des lieux clos (la bibliothèque municipale par exemple). Mais cette fois, le règlement impose aux promeneurs (à pied, à vélo et même en trottinette) et aux travailleurs d’en porter un sur l’espace public, c’est-à-dire dans la rue, les parkings, les jardins…Et dès ce samedi 15 août, le nouveau règlement s’applique aux marchés de plein air et aux brocantes.
Qui est concerné ? Tout le monde, sauf les enfants (de moins de 11 ans). La sanction sera sévère pour ceux qui contreviendront à cette obligation destinée à réduire le rythme de propagation du Covid-19 : ils s’exposent à une amende de 135 euros.
Pour être tout à fait précis, le périmètre à retenir se situe entre les boulevards Ayrault et Carnot au nord, le boulevard Foch à l’est, le boulevard du Roi-René au sud, la promenade Jean-Turc jusqu’à l’esplanade Cœur-de-Maine et le quai Gambetta à l’ouest. L’entrée dans cette zone, traditionnellement qualifiée de « centre-ville », sera signalée par des affiches officielles.
Pour le moment, cette obligation restera en vigueur jusqu’au 15 septembre (jusqu’au 15 octobre pour les marchés et les brocantes).
Angers est loin d’une exception : chez ses voisines, Rennes (Ille-et-Vilaine), Le Mans (Sarthe) et Nantes (Loire-Atlantique), la même décision a été prise. Sans doute sera-t-elle très prochainement étendues aux entreprises, là où la majorité des foyers de contamination se forment, selon les données fournies par les agences régionales de Santé.