Imposé sur l’espace public depuis la rentrée de septembre, le port du masque destiné à ralentir la propagation du nouveau coronavirus est maintenu pour un mois supplémentaire.
Il est évidemment beaucoup trop tôt pour s’en débarrasser, alors même que la réouverture des restaurants et des bars le 20 janvier prochain semble être remise en cause par l’Etat, inquiet de la progression de l’épidémie.
Sans surprise, le Préfet de Maine-et-Loire Pierre Ory a donc prolongé la mesure de son prédécesseur qui, depuis l’automne, rend obligatoire le port du masque sur l’ensemble de l’espace public. Procédure de pure forme car l’ancien arrêté qui formalisait ce dispositif prenait fin ce lundi 4 janvier à minuit : il est donc prolongé jusqu’au 1er février prochain, délai qui s’annonce minimal – cela va sans dire -.
Pour rappel, cette règle sanitaire avait été d’abord imposée dans les grandes villes du département à la fin de l’été, avant d’être étendue, dès octobre, à l’ensemble des communes de l’Anjou, quelles que soient leurs tailles ou l’évolution de leurs indices épidémiologiques.
La campagne de vaccination débute le 12 janvier à Angers
Rien ne change donc : les enfants de moins de onze ans échappent toujours à l’obligation en extérieur, sauf à l’école où le masque doit être porté dès l’âge de six ans. Le régime dérogatoire applicable aux personnes en situation de handicap est également maintenu (sur présentation d’un certificat médical).
Les sanctions, enfin, restent les mêmes : les contrevenants s’exposent toujours à une amende de quatrième classe de 135 euros, montant majoré à 475 euros en cas de récidive, et jusqu’à 3 750 euros lorsque les faits sont constatés plus de trois fois (à ce stade, la loi prévoit aussi une peine d’emprisonnement de six mois et/ou de travail d’intérêt général).
Dans le département comme ailleurs, le ralentissement de l’épidémie passera par la vaccination : celle-ci va débuter le 12 janvier à Angers, au pôle médico-social Saint-Nicolas, un Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de 408 résidents. Tous ne seront pas forcément vaccinés, la procédure française prévoyant le recueil préalable du consentement des patients ou de leurs familles.
Le vaccin Pfizer-BioNTech, première solution mise sur le marché pour accélérer l’immunité collective contre la Covid-19, est arrivé au CHU d’Angers le 29 décembre. Depuis le 22, l’hôpital est équipé d’un super-congélateur destiné à conserver les doses à une température de – 80 degrés, les conditions requises pour garantir son efficacité. Après décongélation, la durée de vie de vaccin est de cinq jours.