Au sein de l’agglomération, la ville-cente a gagné 4 000 habitants entre 2012 et 2017. Un résultat positif qui inverse la tendance observée au cours de la période précédente.
A l’approche des municipales, les résultats du recensement officiel de l’Insee alimentent, comme d’autres thèmes, le débats politiques et fournissent des arguments aux candidats (en exercice ou dans l’opposition) selon que la courbe démographique augmente ou se replie. Même si une telle notion croise des critères techniques très divers, le dynamisme d’un territoire se mesure aussi et surtout à travers l’évolution de sa population, reflet d’éléments naturels (la natalité) et économiques (soldes migratoires).
Qu’en est-il à Angers ? La bilan, qui ne manquera pas d’être mis en avant par les élus en place (depuis 2014), est plutôt positif. En cinq ans (la période étudiée est comprise entre 2012 et 2017), la ville-centre de l’agglomération a gagné près de 4 000 habitants, ce qui porte son total à 152 960. Sur cette base, l’Insee a établi un rythme de progression annuel de +0,5%, résultat qui tranche avec la parenthèse 2007-2012 au cours de laquelle le même indice s’affichait en repli (-0,3%). L’institut précise aussi que le mouvement à la hausse observé lors des cinq années suivantes s’est amorcé dès 2013 : à cette date, la population d’Angers avait repassé la barre des 150 000 habitants (150 125 très précisément), soit 1 000 de plus que lors du précédents comptage effectué au 1er janvier 2012.
Cette croissance enregistrée dans la zone la plus dense de l’unité urbaine a rejailli sur l’ensemble de l’agglomération : en comptabilisant l’ensemble des données relatives aux 29 communes incluses dans cette collectivité, la courbe démographique s’est élevée d’environ +3,8%. Ce taux représente un gain de 11 000 personnes en cinq ans, un apport bien plus important que celui de la période 2007-2012 (+ 2 977). A lui seul, le périmètre d’Angers Loire Métropole pèse 60% dans la hausse démographique enregistrée à l’échelle du département de Maine-et-Loire.
Ce gros rythme se retrouve en périphérie d’Angers où Trélazé affiche un résultat annuel positif et surtout très rapide (+2,5%) qui lui permet d’atteindre 14 658 administrés en 2017, soit 2 500 de plus qu’il y a cinq ans. Au nord, Ecouflant, commune beaucoup plus modeste (4 159 habitants) a également connu un coup d’accélérateur (+2% par an) lié notamment à l’intégration sur son territoire des nouveaux quartiers résidentiels bâtis près de l’hippodrome.
Avrillé gagne quelque 700 habitants (13 690), croissance à peu près équivalente à celle des Ponts-de-Cé sur la même période.