Les élus locaux comptent s’appuyer sur la cité des objets connectés, inaugurée le 12 juin prochain par François Hollande, pour intégrer Angers dans le programme national « French Tech » destiné à booster les projets numériques.
Angers veut peser, se faire voir, se forger une réputation de ville moderne et entreprenante. Sa cité des objets connectés, qui ouvre ce mois-ci au nord-ouest de l’agglomération, pourrait lui apporter l’élan national qui lui manque, et dynamiser son image auprès des investisseurs. C’est, en tout cas, l’objectif que se sont assignés les porteurs du projet, une équipe d’entrepreneurs constituée, avec l’appui des pouvoirs publics, autour de Philippe Ménard, ancien cadre technique chez Eolane, fabricant de matériels électroniques. Le 12 juin prochain, ils bénéficieront d’un beau projecteur médiatique puisque le président de la République François Hollande viendra inaugurer en personne le nouveau site industriel, installé sur 2 000 m² dans les anciens locaux de l’entreprise RCO (devant le parc des Exposition, sur la route de Paris).
Pour Angers, la prochaine étape serait l’obtention du label « French tech », déjà accordée à ses deux voisines Nantes et Rennes. Le président de l’Agglo Christophe Béchu s’est, pour l’occasion, associé au député de Maine-et-Loire Luc Belot (PS), spécialiste des questions numériques. Les deux élus ont porté la candidature angevine auprès des services de l’Etat. L’enjeu est important, car « French Tech » a vocation à devenir une marque internationale, et s’inscrit dans un programme d’investissement de 200 millions d’euros, dans lequel Angers compte bien prendre sa part.
900 entreprises oeuvrant dans la filière du numérique et de l’électronique ont été identifiées sur le territoire de l’agglomération.