Depuis New York où se tient la « French Touch Conference », la Secrétaire d’Etat au Numérique Axelle Lemaire a confirmé la qualification d’Angers au programme French Tech.
18 métropoles et territoires français disposent désormais du label French Tech, dont Angers, identifié comme « un écosystème thématique » axé sur les technologies des objets connectés. Derrière ce slogan un peu techno et moderniste, matérialisé par des logos animaliers affectés à chaque adhérent (Angers a le renard, Nantes l’éléphant, Strasbourg la cigogne et Lyon…le lion), il y a aussi et surtout des gros sous à se partager: en tout, 200 millions d’ euros de subventions distribués par BPI France afin de faire émerger des projets innovants sur les territoires, permettre aux start-ups prometteuses de se développer et d’embaucher sur place. Angers aura donc sa petite part du gâteau, comme Brest, Rouen, Nice, Metz ou Nancy, nouveaux arrivants dans le cercle French Tech.
Avec l’Alsace, Avignon et Saint-Etienne
Eventée par François Hollande lors de l’inauguration de la Cité de l’Objet Connecté le 12 juin dernier, la labellisation d’Angers était attendue, mais le doute s’est tout même instillé, ces deux derniers jours, dans certains esprits fébriles suite à la récente publication, par le magazine Challenges, d’une liste dans laquelle la capitale angevine n’apparaissait plus dans les 8 nouvelles agglos éligibles à la French Tech. Fausse alerte, la paisible cité des bords de Loire pointe bien sur la carte dévoilée, mardi à l’heure new yorkaise, par Axelle Lemaire, mais dans une catégorie complémentaire regroupant « les territoires où ont été observées des thématiques d’excellence, atour desquelles seront progressivement construits des écosystèmes ». C’est le cas de l’Alsace avec son projet MedTech sur les nouvelles technologies médicales, d’Avignon avec sa culture Tech, de Saint-Etienne avec sa Design Tech, et d’Angers donc avec son programme industriel dédié aux objets connectés.
Quatre autres métropoles ont été distinguées « pour leur dynamique entrepreneuriale particulièrement mature ». Il s’agit de dossiers communs constitués par Brest avec Morlaix, Quimper et Lannion en Bretagne, du pôle Rouen-Caen-Le Havre en Normandie, de Metz-Nancy-Thionville et Epinal en Lorraine, et Nice-Grasse, Cannes et Sophia-Antipolis sur la Côte d’Azur.