Selon l’Express, à l’origine de nouvelle palmarès des villes françaises où il fait bon vivre, la capitale du Maine-et-Loire concentre une série d’atouts qui en font un territoire urbain équilibré entre dynamisme et paisibilité.
A défaut de prendre le dessus sur les performances économiques de ces deux grosses voisines, Nantes et Rennes, Angers se distingue, une nouvelle fois, comme la meilleure des villes « à taille humaine », suffisamment grandes et ouvertes pour ne pas être ennuyeuses, et convenablement dotées en équipements et services publics pour être rassurantes. Dans le dernier et désormais très fameux palmarès de L’Express, qui classe une centaine d’agglomérations en fonction de leur capacité à offrir un capital de « bien vivre et de bien être » à ses habitants, Angers ressort en tête de la catégorie plus représentative de cette évaluation, celle qui met en exergue ce sentiment collectif d’appartenir à un territoire équilibré où rien ne manque, moins les excès en tous genres inhérents aux très grandes villes.
Un climat doux
L’examen des différents critères relatifs à cette thématique place la cité des bords de Maine au premier rang, devant de agglomérations qui, à une exception près (Toulouse, classé 8ème) lui sont comparables en taille et en nombre d’habitants (entre 150 000 et 300 000). Dans l’ordre, le Top 10 comprend Dijon (Côte-d’Or), Pau (Pyrénées-Atlantiques), Limoges (Haute-Vienne), Brest (Finistère), Tours (Indre-et-Loire), Poitiers (Vienne), Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et Rennes (Ille-et-Vilaine).
Pour les auteurs de L’Express, qui ont travaillé sur des données officielles fournies par l’Insee, le CGET (ex-Datar) et son Observatoire des territoires, mais aussi les ministères de l’Intérieur, de la Santé et de l’Education nationale, ces villes ont toutes en commun d’être parvenues à une sorte de point d’harmonie que le magazine définit par cette remarque de synthèse: « Si leurs atouts ne sautent pas aux yeux, elle présentent en réalité peu de défauts ». C’est le cas d’Angers dont l’offre en infrastructures rivalise avec celle des grandes métropoles : CHU, universités, salles de spectacles, équipements sportifs avec en prime…un gage de visibilité nationale assurée par son équipe de football en Ligue 1 !
Son climat (au sens propre du terme), jugé paisible, joue en sa faveur, comme la richesse de son tissu associatif, créateur de liens, et ses bons résultats en matière de lutte contre la délinquance.
L’un des huit critères principaux passés ua crible par l’hebdomadaire dans cette thématique baptisée « Je vis » englobe une série d’indicateur : « un environnement sain, avec une qualité de l’air et un bilan carbone satisfaisants, peu de sites industriels dangereux, un bon réseau cyclable, un territoire préservé de la bétonisation ».