Originaire de La Rochelle, Alexis Colignon, 25 ans, a suivi des études de coiffure à Angers avant de s’expatrier en Chine. La Fashion Week de Shangaï a été son tremplin. Entretien.
Après avoir effectué un cursus scolaire classique du primaire au collège, il s’est dirigé vers une année de vente action marchande avant d’intégrer un CAP en coiffure de 2 ans à Angers, auprès de l’école l’EFCE.
La suite, il nous l’a racontée :
« Une fois diplômé en coiffure, j’ai travaillé dans plusieurs salons basés sur La Rochelle puis je suis parti vivre à Paris où je me suis fait repéré par la marque de vêtements Dsquared2. C’est là que ma vie a prit un tournant. Dsquared2 m’ont proposé de travailler avec eux lors de la Fashion Week de Shanghaï. Lors de cet événement, je suis rentré en contact avec plusieurs grands salons et agences et tout est allé très vite… J’ai travaillé sur plusieurs grand shows internationaux et aujourd’hui je donne même des cours dans toute la Chine.
Aujourd’hui, je travaille toujours à Shanghaï en tant que second manager d’un salon dans laquelle je supervise une équipe de 17 personnes. A noter que je suis second car pour être manager principal, il faut impérativement être chinois. Je continue à donner des cours dans plusieurs villes de Chine au nom de la franchise pour laquelle je travaille. Je me suis également lancé en tant que freelance pour donner des prestations privées lors de shows ou d’événements.
J’ai travaillé très dur pour en arriver là aujourd’hui, ça ne s’est pas fait sans efforts. Il est surtout question d’une implication certaine, je réfléchis jours et nuits à de nouvelles idées et surtout je ne compte pas mes heures.
Echouer est une condition de réussite
J’ai trouvé ma voie d’un point de vue professionnel par le biais de l’école EFCE, qui m’a appris toutes les bases du métier. La force de mon histoire part de là. Si je pouvais donner un conseil aux jeunes qui débutent dans la profession, il ne faut rien lâcher. Ce n’est pas grave d’échouer tant qu’on apprend de nos erreurs ».
Pour Alexis, l’expérimentation est nécessaire ; c’est uniquement en faisant des erreurs que l’on progresse. Sa vision fait donc écho à la validation des enseignements que l’on peut retrouver dans la méthodologie lean. L’heure est au dur labeur, et il en exemple parfait.