A Angers, le chômage culmine toujours à plus de 10%

La courbe du chômage a baissé en juin dans le département (-0,5%). Une embellie qui ne traduit pas forcément une reprise du marché du travail mais un accroissement du nombre de formation dispensés aux demandeurs d’emploi. Enfin, ceux qui retrouvent un poste restent en situation précaire, à Angers notamment.

A fin du mois dernier, 72 280 demandeurs d’emploi étaient répertoriés en Anjou, un chiffre qui ne prend pas en compte ceux qui suivent une formation dans l’attente de décrocher un poste (ils sont un peu plus de 4 000 dans le département). 40 020 personnes n’ont aucune activité. Cette catégorie, la plus sensible dans le flux de statistiques, est scrutée chaque mois à la loupe : en Maine-et-Loire, elle comptait moins d’inscrits à la fin du mois de juin par rapport au mois précédent (-0,5%), une tendance qui va à l’encontre du bilan national dévoilé mardi (+0,2%).

Hausse des formations

Au total, 40 020 personnes n’ont effectué aucune heure de travail en juin, soit 200 de moins environ depuis mai. 32 000 autres inscrits figurent dans l’un des deux autres catégories B et C où sont recensées les activités réduites de plus ou moins de 78 heures. La catégorie D, qui comptablise notamment les personnes en formation professionnelle, a vu son nombre d’inscrits augmenter de +7,3% le mois dernier (+4,6% sur un mois).

Sur les trois derniers mois, le chômage des jeunes de moins de 25 ans augmente (+2,1%) mais ce chiffre s’inscrit dans une tendance annuelle plus favorable (-6,1%). La situation s’améliore aussi pour les quinquagénaires (-0,6%). Enfin, près de la moitié des demandeurs d’emploi du département (48,6%) le sont depuis un an ou plus, une proportion en baisse de -1,2 point sur le dernier trimestre.
A Angers, le taux de chômage reste élevé, à 10,5% de la population active. C’est beaucoup plus qu’à Nantes (8,5%), Rennes (8%) ou Laval (7,5%). C’est autant qu’au Mans (10,7%) ou à Saumur (10,5%).