10 800 projets de recrutements à Angers

D’après l’enquête BMO (Besoins en main d’œuvre) réalisée par Pôle Emploi, les entreprises présentes dans le bassin d’Angers prévoient 10 799 embauches cette année.

Quel secteur d’activité sera le plus gros réservoir d ‘emplois en 2016 ? Selon la dernière enquête de Pôle Emploi, qui mesure les besoins en main d’œuvre des entreprises dans les différentes régions françaises, 22 331 projets de recrutements auraient été recensés en Maine-et-Loire, dont une bonne moitié (50,2%) auront  un caractère saisonnier, soit un peu plus qu’au niveau régional (44,6%).

Difficultés de recrutements

Dans le bassin d’Angers, qui comprend, outre le territoire de l’agglomération, les communes de Chalonnes-sur Loire et Saint-Georges à l’ouest du département, et s’étend jusqu’à Thouarcé au sud, Tiercé, Seiches-sur-le Loire et Durtal au nord, 10 799 embauches seraient en cours, un niveau en baisse par rapport aux mêmes prévisions émises l’an dernier à la même époque pour 2015 (-3,5%). Rappelons que cette étude mesure les besoins des entreprises et ne comptabilise pas le nombre de créations nettes d’emplois : les intentions d’embauches sont une chose, les recrutements réels une autre, et l’écart se révèle parfois très important entre ces deux indicateurs.

Dans le territoire angevin, la part des contrats saisonniers sera moins importante que dans les bassins de Segré (64,8%), Saumur (65,2%) et Beaupreau (64%). Les offres d’emplois les plus nombreuses (1 464), saisonnières à 97,8%, sont recensées  dans les secteurs de la viticulture et de l’arboriculture. Un secteur qui rencontre des difficultés pour trouver du personnel (22,7%), comme chez les maraîchers et les horticulteurs (32,3%). La tâche est plus compliquée encore pour les employeurs des industries agroalimentaires en quête d’ouvriers non qualifiés (89%) et les bouchers (89%). Dans ces deux métiers, 266 et 249 emplois seront disponibles en 2016. 607 postes d’ouvriers non qualifiés seront également proposés dans l’emballage et la manutention, 548 dans l’agriculture, 451 dans l’animation socio-culturelle.

Voir l’étude complète